Je suis un marocain retraité qui résidait à l’étranger ou bien un étranger retraité. Avant de m’installer au Maroc, je dois prévenir l’ensemble de mes caisses de retraite, de base et complémentaire afin de leur communiquer ma nouvelle adresse et un éventuel changement de coordonnées bancaires, si je souhaite recevoir ma retraite sur un compte bancaire marocain. Je peux transférer ma pension de retraite en dirhams non convertibles pour bénéficier d’une réduction fiscale de 80%. Si je ne souhaite pas effectuer ce transfert, je profiterai d’un abattement forfaitaire pour mes impôts de 55% sur le montant annuel brut de ma pension et ce jusqu’à un plafond de 168.000 DH. Au-delà, l’abattement n’est plus que de 40%. À savoir que le fisc marocain conditionne l’éligibilité à ces avantages par un séjour de 183 jours dans l’année au Maroc et par l’existence d’un domicile fiscal sur le territoire marocain.

Les prestations servies aux anciens Marocains du monde, aujourd’hui retraités et rentrés s’installer au Maroc, sont régies par des conventions bilatérales de sécurité sociales établies entre le Maroc et les pays d’accueil. De ce fait, mon retour définitif au Maroc ne doit pas être un obstacle pour bénéficier de mes droits sociaux. Pour bénéficier de ces droits, il faut me rapprocher des services de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui assure un relais auprès des structures de retraite des autres pays. Pour constituer le dossier d’ouverture des droits sociaux, il faut :

Présenter les éléments d’état civil (acte de naissance, acte de naissance du conjoint, acte de mariage, livret de famille, certificat de vie…) ;

Établir son relevé de carrière ; 

Transmettre son dossier depuis la CNSS via un formulaire dédié spécifique à chaque pays ; 

Fournir périodiquement un justificatif d’existence afin de maintenir le versement des prestations acquises.